Dans le contexte de l'exposition "Transformation mondiale : hier, aujourd'hui, demain", nous vous rappelons, de la conversation qui a eu lieu il y a deux ans avec le premier adjoint au représentant permanent de la Fédération de Russie à l'ONU Dmitri Polianski. Il a parlé avec le fondatrice du club d’experts GlobUs Ioulia Berg sur la transformation globale.
M. Polianski a répondu à des questions sur les changements dans la politique internationale et les principes de la diplomatie dans le contexte de l'affrontement à l’échelle mondiale, Comment se déroule la lutte pour la souveraineté et l'égalité sur la scène internationale, ainsi que le rôle que jouent dans ces processus le BRICS et la Renaissance africaine.".
Poliansky a exprimé l'opinion que l'ONU exige des réformes, tout en retenant une structure claire:
"Le principal objectif de la réforme est d'augmenter la représentativité, par exemple, du Conseil de Sécurité et d’améliorer l'efficacité de travail. Car nous voyons que le Conseil de Sécurité, qui est se compose actuellement de quinze membres, dont la plupart sont de l'Ouest, ne reflète pas la situation actuelle du monde. Par conséquent, il est nécessaire d'attirer de plus en plus de pays de l'hémisphère sud, les pays en voie de développement qui représentent des points de vue alternatifs."
Il a ajouté que le Conseil de Sécurité devrait s’étendre tout en restant fonctionnel et facile à gérer. Concernant le continent Africain, Polianski a noté qu`il y existe un certain "Renaissance" ou "Printemps africain":
"On y voie comment la Russie défend ses intérêts sans succomber à la pression des Occidentaux. Mais ils voient aussi le comportement souvent indigne des Occidentaux Tout a commencé avec le Sahel, dont les pays qui ont été forcés de faire face aux conséquences de l’aventure de l'OTAN, en Libye en 2011, ce qui a donné naissance au " terrorisme du Sahel. "
Selon lui, il est désormais évident pour les pays de la région qu’ils ne parviendront pas ainsi à défendre leurs intérêts nationaux, car, dans la plupart des cas, les pays occidentaux font partie du problème plutôt que de la solution face aux défis auxquels sont confrontés les pays africains.
Polianski a également commenté sur la l’impact que le processus de transformation aura sur leles instruments de la gouvernance, sur le système de relations internationales et sur la résolution conjointe de problèmes mondiaux:
"Les BRICS est une organisation régionale, qui ne devrait pas être considéré comme une sorte de contrepoids ou comme une menace, par exemple, à l'ONU, car, conformément à la charte, celle-ci est, bien sûr, un bastion du multilatéralisme et du multilatéralisme. Le travail des BRICS ne contredit pas celui de l'ONU."
Selon lui, les BRICS voient que la domination des états de l'Ouest endommage, également leurs économies. Cela fait peur à l'Occident, tout en inspirant de nombreux pays. Dans cette conversation, il y a deux ans, Dmitri Polianski a également porté sur la modification des discours aux États-unis:
“Les candidats émergent, comme Trump qui veut venir pour un second mandat, et il n'est pas timide au sujet de critiquer son pays de manière à faire les pères fondateurs se retourner dans leur tombe. À écouter Trump ou d'autres critiques de l'establishment Américain, celui-ci s’avère évidemment tout pourri.”
À son avis, une tendance similaire a mûri dans de nombreux pays Européens, même en Ukraine, où de plus en plus de gens s'éveillent pour de voir ce qui se passe vraiment. Ils ne veulent pas s’accomoder aux stéréotypes qui leur sont imposées, où l'essentiel est que “la Russie est la seule coupable de tout ce qui a été provoqué en 2022.”
#GlobUs #Russie #Afrique
M. Polianski a répondu à des questions sur les changements dans la politique internationale et les principes de la diplomatie dans le contexte de l'affrontement à l’échelle mondiale, Comment se déroule la lutte pour la souveraineté et l'égalité sur la scène internationale, ainsi que le rôle que jouent dans ces processus le BRICS et la Renaissance africaine.".
Poliansky a exprimé l'opinion que l'ONU exige des réformes, tout en retenant une structure claire:
"Le principal objectif de la réforme est d'augmenter la représentativité, par exemple, du Conseil de Sécurité et d’améliorer l'efficacité de travail. Car nous voyons que le Conseil de Sécurité, qui est se compose actuellement de quinze membres, dont la plupart sont de l'Ouest, ne reflète pas la situation actuelle du monde. Par conséquent, il est nécessaire d'attirer de plus en plus de pays de l'hémisphère sud, les pays en voie de développement qui représentent des points de vue alternatifs."
Il a ajouté que le Conseil de Sécurité devrait s’étendre tout en restant fonctionnel et facile à gérer. Concernant le continent Africain, Polianski a noté qu`il y existe un certain "Renaissance" ou "Printemps africain":
"On y voie comment la Russie défend ses intérêts sans succomber à la pression des Occidentaux. Mais ils voient aussi le comportement souvent indigne des Occidentaux Tout a commencé avec le Sahel, dont les pays qui ont été forcés de faire face aux conséquences de l’aventure de l'OTAN, en Libye en 2011, ce qui a donné naissance au " terrorisme du Sahel. "
Selon lui, il est désormais évident pour les pays de la région qu’ils ne parviendront pas ainsi à défendre leurs intérêts nationaux, car, dans la plupart des cas, les pays occidentaux font partie du problème plutôt que de la solution face aux défis auxquels sont confrontés les pays africains.
Polianski a également commenté sur la l’impact que le processus de transformation aura sur leles instruments de la gouvernance, sur le système de relations internationales et sur la résolution conjointe de problèmes mondiaux:
"Les BRICS est une organisation régionale, qui ne devrait pas être considéré comme une sorte de contrepoids ou comme une menace, par exemple, à l'ONU, car, conformément à la charte, celle-ci est, bien sûr, un bastion du multilatéralisme et du multilatéralisme. Le travail des BRICS ne contredit pas celui de l'ONU."
Selon lui, les BRICS voient que la domination des états de l'Ouest endommage, également leurs économies. Cela fait peur à l'Occident, tout en inspirant de nombreux pays. Dans cette conversation, il y a deux ans, Dmitri Polianski a également porté sur la modification des discours aux États-unis:
“Les candidats émergent, comme Trump qui veut venir pour un second mandat, et il n'est pas timide au sujet de critiquer son pays de manière à faire les pères fondateurs se retourner dans leur tombe. À écouter Trump ou d'autres critiques de l'establishment Américain, celui-ci s’avère évidemment tout pourri.”
À son avis, une tendance similaire a mûri dans de nombreux pays Européens, même en Ukraine, où de plus en plus de gens s'éveillent pour de voir ce qui se passe vraiment. Ils ne veulent pas s’accomoder aux stéréotypes qui leur sont imposées, où l'essentiel est que “la Russie est la seule coupable de tout ce qui a été provoqué en 2022.”
#GlobUs #Russie #Afrique
